Cette formation du 6 avril (en partenariat avec le Région et le Cnfpt) avait pour objectifs de faire découvrir aux agents des collectivités et aux acteurs de l’étang de Berre concernés par ces échouages les différentes espèces de macrophytes et notamment d’algues de l’étang, de présenter la particularité des échouages et de parcourir les bonnes pratiques à mettre en œuvre pour garantir la sécurité des agents et des populations lors des opérations de ramassage sur des échouages massifs.
Pourquoi ces algues échouées ?
L’étang de Berre, de par les apports importants en nutriments, présente un déséquilibre qui engendre une prolifération importante d’algues (eutrophisation) dans tout l’étang. En période de fort vent, les algues mais aussi des phanérogames peuvent être emportées par le courant et s’échouer de manière massive sur les bords de l’étang.
Différents types d’échouages :
Vous avez peut être déjà constaté ces échouages en vous promenant sur les rives : algues vertes (Ulves), algues rouges (Gracilaires), phanérogames (Zostères) …
En fonction des espèces présentes, de leur état de dégradation, des quantités, ces accumulations ne sont pas sans conséquence et peuvent entrainer des nuisances visuelles, olfactives ainsi que des risques sanitaires ayant des impacts sur la baignade et autres usages.
Sur l’étang aucune algue n’est toxique/vénéneuse lorsque nous la touchons, c’est sa dégradation lors de grosses accumulations (principalement pour l’Ulve) qui entraine le relargage d’H2S (hydrogène sulfuré). Vous avez parfois constaté une odeur d’œufs pourris révélatrice de présence d’H2S, mais attention en cas de forte concentration les récepteurs olfactifs peuvent être saturés et donc nous ne sentons plus rien ! Il est conseillé de ne pas rester à proximité de ces échouages.
Par contre, les zostères ne sont pas des algues mais des phanérogames, des “plantes marines”, qui lors de leur dégradation n’engendrent aucune nuisance, au contraire leurs échouages (sous forme de “banquettes”) créent un écosystème et leur présence sert à stabiliser les plages. Les Zostères sont l’équivalent des posidonies en mer.
Voici les principales espèces et les types d’échouages que vous pouvez rencontrer sur les rives :
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