Plage du Ranquet – Istres M.Torres

Analyse socio-économique, mode d’emploi

Le projet de réhabilitation de l'étang de Berre doit être analysé comme un changement par rapport à la situation actuelle et c'est ce changement qui doit être évalué. Pour chaque retombée économique que l'on souhaite évaluer, le bureau d'études se réfère à des hypothèses sur les évolutions avec ou sans réhabilitation. Une durée de 50 ans, couramment utilisée pour de grands aménagements est retenue dans cette étude. Il s'agit de la période sur laquelle il est proposé d'analyser la rentabilité des projets de réhabilitation.

Ce que l’on doit évaluer

Les évaluations économiques ont été réalisées sur les tenants et les aboutissants imputables aux deux grandes options de réhabilitation de l’étang de Berre :

– la dérivation des eaux du canal EDF vers l’embouchure du Rhône

– la restitution quasi totale des eaux du canal EDF en Durance.

Les grandeurs économiques de ces deux options sont comparées entre elles, en référence au scénario tendanciel qui est ici représenté par la situation actuelle projetée dans le temps. Les valeurs mesurées pour être comparées sont donc des valeurs d’écarts entre la situation tendancielle et la situation évaluée.

Il s’agit donc de comparer des situations envisageables à la lumière des conséquences positives et négatives qu’elles seraient susceptibles d’induire à moyen et long terme :

  • Les coûts des options, investissement et fonctionnement
  • les conséquences sur les activités et territoires, imputables aux options retenues pour assurer la réhabilitation de l’étang
  • les retombées socio-économiques que l’on est susceptible d’attendre du milieu lagunaire de l’étang de Berre.

De nouvelles formes de développement sont ainsi rendues possibles et sont déclinées sur trois plans :

  • des retombées économiques classiques liées au développement d’activités marchandes qui induisent des chiffres d’affaires et des emplois locaux,
  • des retombées sociales liées à une économie non marchande et à une amélioration du cadre de vie qui se traduisent par un bien-être des populations, une cohésion sociale, une réduction des impacts sociaux et économiques des crises, …
  • des aménités environnementales qui se traduisent par un bien-être directement lié à l’existence d’un patrimoine remarquable induisant une attractivité territoriale et une reconnaissance macro régionale de l’importance du territoire.
Article modifié le 23/10/2018