Traquer tous ensemble les micro-plastiques sur l’étang de Berre
Ce projet de recherche-action articulera une recherche scientifique pour étudier les transferts, échanges et déplacements des micro-plastiques dans la lagune ; une recherche artistique pour compléter nos connaissances de ce milieu lagunaire par l’expérience sensible et l’imaginaire ; une recherche sociologique pour renouveler ensemble nos méthodologies et envisager des modes d’actions et des outils spécifiques pour contribuer à l’éducation à l’environnement par la recherche participative.
Ce projet cherche à renouveler les pouvoirs d’agir citoyens et à replacer l’étang de Berre dans les grandes dynamiques contemporaines qui préparent les transformations du littoral méditerranéen.
Au programme, des actions environnementales et citoyennes sur le terrain avec notamment les clubs nautiques qui vont partir traquer les micro-plastiques sur l’étang ou héberger des résidences d’artistes !
L’Institut Ecocitoyen, le Bureau des Guides, l’INRAe Montpellier, l’Université de Nimes et le GIPREB qui avaient réuni leurs compétences pour bâtir ce projet sont lauréats de l’appel à projet de la Fondation de France « Les futurs des mondes du littoral et de la mer 2022 ».
Le laboratoire de Pamparigouste, mais qui est Pamparigouste ?
Pamparigouste est une île qui occupe une place majeure dans l’imaginaire provençal, un royaume au large de l’étang de Berre, peuplé de fées et inaccessible aux hommes. La légende raconte que ce royaume a été créé de toutes pièces par des fées exilées qui lui donnèrent d’immenses richesses et une grande fertilité et qui l’entourèrent d’une barrière invisible, qu’aucun homme ne pouvait traverser, afin que personne ne le voit.
Pamparigouste : “ Pays imaginaire ; pays inconnu dont on parle aux enfants“ Mistral, Dictionnaire provençal.
“Il était une fois, dans une île située au large de la Camargue, un petit royaume nommé Pamparigouste, aujourd’hui disparu. Là, régnait une dynastie de rois plus anciens que les pharaons. Ils vivaient dans ‘un luxe inouï et une paix perpétuelle. Le peuple y était heureux, beau de corps et sain d’esprit, adonné aux arts et soucieux seulement d’assurer à ses enfants l’héritage de ce paradis insulaire. En réalité, les habitants de Pamparigouste n’avaient que très peu de contacts avec les populations du littoral et l’on ne connaissait d’eux que des légendes ou des récits fabuleux. Il était même quasiment impossible de les rencontrer, encore moins de visiter leur domaine. Les marins de toute la Méditerranée, qui venaient de temps en temps chercher refuge auprès de cette terre d’élection, avaient remarqué qu’au plus fort des tempêtes la baie de Pamparigouste jouissait toujours d’un calme parfait. Malheureusement, tous leurs efforts pour pénétrer dans ce havre privilégié, pour toucher ce port béni des dieux, se révélaient tout à fait vains : il semblait qu’un charme surnaturel empêchât leurs navires d’approcher, comme si une « barre» invisible en délimitait les eaux territoriales. Malgré de grands coups de rame, les barques refusaient d’avancer. “ Le fabuleux voyage de Pamparigouste, in Contes et légendes de Provence, Alphonse Allais.
Le Carnet de l’expédition Pamparigouste, une exploration poétique et scientifique de l’étang de Berre
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