Ils portent la tenue de plongée avec le logo du GIPREB, il ne s’agit pas de braconniers. Vous les verrez de plus en plus souvent car leur mission est d’observer le stock des palourdes… Vendredi, la sortie est davantage pour de la recherche pure. Mathilde Mahé, actuellement doctorante au GIPREB, menait l’enquête sur l’indice de condition (notre indice de masse corporelle) des palourdes. En analysant la chair (poids et état des gonades), Mathilde étudie le cycle de reproduction qui semble dans l’étang de Berre différent des cycles de l’Atlantique. Une tendance au surpoids dans l’étang de Berre ? Pour tout vous dire, Mathilde n’est pas là pour donner des conseils de diététique aux coquillages de la lagune… En revanche, si elle peut nous dire quand et à quel âge la palourde de Berre se reproduit, on en saura davantage sur les délais nécessaires pour reconstituer le stock de palourde, quasi totalement décimé cet été…
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