Pour rappel un microplastique a une taille inférieure à 0,4 cm, ils sont donc très difficilement observables à l’œil nu et nécessitent l’utilisation de binoculaires et microscopes !
Une benne (photo de couverture) a permis de récolter du sédiment en 40 sites.
En moyenne 225 items/kg de sédiments secs ont été mesurés à la surface des sédiments de l’étang, avec une distribution spatiale hétérogène. Comparé aux autres lagunes, l’étang de Berre présente des sédiments moyennement à faiblement contaminés. C’est la granulométrie du sédiment et l’hydrodynamisme qui semblent influencer la distribution des microplastiques dans la lagune et non la proximité d’une source potentielle (rivières, etc.).
Les particules plastiques dans le sédiment sont principalement sous forme de fibres (67 %) et de fragments, de couleurs prédominants bleus, incolores et rouges. La source potentielle la plus importante de cette contamination semble donc être les rejets des stations d’épuration.
A l’aide d’une carotte sédimentaire (photo ci dessous) prélevée au centre de l’étang il a été possible de descendre jusqu’à 58 cm de profondeur ce qui nous fait remonter dans les années 1920, à 10 cm de profondeur dans les années 2000 les quantités de microplastiques ont fortement augmenté.
L’étude sur la contamination en microplastiques de la colonne d’eau, ainsi que des bords de l’étang (embouchures des rivières / canaux et plages) continue avec le laboratoire CHROME et l’Institut Ecocitoyen, à suivre ….
Pour rappel le projet “Laboratoire Plastique de Pamparigouste”, est soutenu par la Fondation de France, il réunit les partenaires Institut Ecocitoyen, laboratoire CHROME (Université de Nîmes – UNÎMES), laboratoire G-EAU (INRAE), le GIPREB ainsi que Le Bureau des guides – GR 2013.
Source des données : Laboratoire CHROME (Université de Nîmes – UNÎMES)
Commentaires