Réduire les apports du bassin versant
La réduction des apports du bassin versant est une démarche lourde, à long terme et implique nécessairement tous les acteurs locaux. Elle représente néanmoins la première piste d'action à engager pour espérer une restauration durable des lagunes côtières.
Réduire les apports du bassin versant
La première piste de restauration des lagunes côtières souffrant d’eutrophisation est la réduction des apports du bassin versant. Cela conduit à des efforts sur le traitement des rejets urbains et le fonctionnement des réseaux d’assainissement, la réduction de l’usage des engrais en zone agricole et la réduction des apports industriels par des exigences de traitement accrues ou des modifications des procédés de fabrication.
Les rejets urbains sont riches en composés azotés et phosphorés premiers responsables des processus d’eutrophisation. Le fonctionnement des stations d’épuration permet aujourd’hui de réduire fortement les apports aux milieux récepteurs avec des rendements épuratoires souvent supérieurs à 95 %. Toutefois, les épisodes pluvieux et les dysfonctionnements sur les réseaux sont encore fréquemment à l’origine d’apports accidentels pouvant ponctuellement dégrader les milieux aquatiques.
Les rejets industriels peuvent être de nature très variés. Outre les composés chimiques et potentiellement toxiques qui font l’objet de suivi et de traitement particulier, les apports d’azote et de phosphore liés à l’activité des sites sont largement pris en compte et font également l’objet de traitements poussés dans les stations d’épuration.
Les apports liés à l’activité agricole peuvent avoir de nombreuses origines, élevage, grande culture nécessitant l’apport d’engrais, drainage d’effluents de culture sous serres.