Miramas le Vieux – Base nautique de Miramas
Aller simple 2 heures 4 Kms FacileAccès
Pin d'Alep Miramas Le Vieux
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Pin d’Alep : 43°33'50.7"N 5°01'26.8"E Au début de cette randonnée, vous ne pourrez pas manquer ce pin d'Alep majestueux, classé arbre remarquable de France. Les branches inclinées de cet arbre forment une arche au-dessus de la route. Cette inclinaison résulte de la présence du mistral, vent violent de nord-ouest typique de la région, qui façonne continuellement les paysages. Ces branches semblent vouloir apporter, de manière symbolique, toute leur protection au village. Le pin d'Alep est l'une des essences forestières principales des forêts de résineux méditerranéennes, où les cigales, qui s'accrochent au tronc, aiment y chanter tout l'été.
Facade nord, Miramas le Vieux
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43°33'48.7"N5°01'29.9"E De cette charmante place à environ 90 m d'altitude, vous aurez une vue panoramique sur la façade nord de Miramas, ville dont le territoire s'étend sur environ 26 km2. Au nord-ouest se trouve la ville nouvelle de Miramas, qui s'est développée autour de la gare ferroviaire au XIXème siècle. Le territoire empiète sur la plaine de la Crau à l'ouest, puis au nord et à l'est, le relief alterne entre des petites collines et des plaines, où cohabitent des forêts de chêne et de pin, des pelouses sèches, des garrigues ainsi que des plaines agricoles. Vous pourrez observer en face de vous le point culminant de Miramas (126 m). Par temps clair, il est possible d'apercevoir le sommet du mont Ventoux (1910 m) et les montagnes du Lubéron.
Facade sud, Table d'orientation, Miramas le Vieux
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43°33'47.6"N5°01'28.1"E De ce point de vue grandiose, vous pourrez contempler la diversité des paysages qui façonnent la façade sud de Miramas. Vous comprendrez pourquoi ce village était autrefois appelé "Miramaris", qui signifie "village qui regarde la mer". Cette vaste étendue d'eau, c'est l'étang de Berre, connecté à la mer Méditerranée via le canal de Caronte situé à Martigues. L'étang de Berre est une lagune qui permet à une diversité d'habitats de se développer et qui accueille une biodiversité aquatique et terrestre adaptée à ces milieux. Entre l'étang de Berre et vous se trouve le Parc de la Poudrerie, que vous traverserez lors de cette randonnée. Vous pouvez d'ores et déjà apprécier au sein du parc, la présence de vastes roselières au bord de l'étang ainsi que des forêts et des oliveraies plus loin dans les terres.
Parc de la Poudrerie, site protégé
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43°33'41.2"N5°01'21.4"E Ce site, utilisé depuis Louis XIV pour la fabrication de la poudre noire puis d'explosifs, a fermé ses portes en 1974. Délaissé de l'homme, la nature a repris ses droits, laissant place à une diversité d'habitats, de plantes et d'animaux. Afin de protéger ce site naturel, le Conservatoire du littoral a acheté une grande partie du site en 2001 puis en a confié la gestion au Syndicat intercommunal de l'ancienne poudrerie de Saint-Chamas-Miramas. Vous découvrirez au sein du parc, une biodiversité qui fait la richesse du parc et qui lui a valu, en 2014, de rejoindre le réseau Natura 2000, un réseau européen composé de sites naturels présentant des espèces dites remarquables à l'échelle de l'Europe.
Vigie
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43°33'36.0"N5°01'14.6"E Imaginez que si vous étiez sur ce point d'observation lorsque le parc était en activité, vous observeriez 250 bâtiments dans ce paysage aujourd'hui naturel. En effet, la destruction de la plupart des bâtiments a permis la colonisation d'une grande diversité d'habitats naturels : d'une part les milieux humides où sur les berges de l'étang, se sont développées des roselières (représentés par les roseaux), des sansouires (représentés par la salicorne), des tamaris et un peu plus en arrière, des forêts humides (peupliers blancs, frênes, aulnes, saules...) alimentées par les eaux de l'étang et un vaste réseau de canaux ; puis, d'autre part, des milieux plus secs, en arrière de l'étang, comme des forêts de chênes et des guarrigues à romarin. Cette diversité d'habitats permet à plus de 130 espèces d'oiseaux de fréquenter le site. Vous aurez peut-être la chance d'observer des flamands roses, hérons, cygnes, aigrettes... Afin d'aider à la nidification de certaines espèces, un radeau de nidification que vous pouvez voir en contrebas au bord de l'étang a été installé.
Cigogne blanche
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43°33'36.0"N5°01'14.7"E Vous aurez peut-être la chance d'observer depuis la vigie des cigognes blanches nichant au loin dans les arbres du parc. Depuis plus d'une dizaine d'années, cette espèce migratrice, protégée en France et considérée comme une nicheuse rare en Provence-Alpes-Côte d'Azur, vient nidifier au sein du parc. Mais cela n'est pas de tout repos pour la cigogne : les épisodes de fort mistral peuvent détruire les nids ! Afin d'aider l'oiseau, des plates-formes artificielles ont été mises en place par le SIANPOU pour fournir un support solide pour construire leur nid. Le nid, la couvaison et l'élevage des jeunes sont assurés par les deux parents. Une webcam est installée à proximité d'un nid afin de mieux connaître l'espèce et la faire découvrir au public par le biais du site : www.etangdeberre.org.
Cistude d'Europe
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43°33'34.9"N5°01'21.4"E Sur votre droite, vous pourrez observer une ancienne cuve remplie d'eau... et de tortues de Floride ! Cette tortue d'eau exotique, originaire d'Amérique, se rencontre de plus en plus dans la région et empêche l'épanouissement d'une autre tortue aquatique locale présente au sein du parc, la Cistude d'Europe. Cette dernière est protégée en France et dite remarquable au titre de Natura 2000, du fait de son déclin en Europe. Afin de protéger la Cistude, les gestionnaires du SIANPOU recueillent les tortues de Floride et les installent dans cette cuve aménagée. Ces deux espèces utilisant les mêmes habitats, contrôler la population de tortues de Floride devrait permettre à celle de la Cistude d'Europe de nidifier plus efficacement et de la protéger. Afin de connaître les sites de pontes de la Cistude d'Europe, le SIANPOU suit de près quelques individus, en les équipant de balises GPS.
Empreintes
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43°33'25.4"N5°01'44.3"E Vous pourrez remarquer sur votre chemin une plaquette montrant les empreintes de différents animaux, en grande majorité appartenant à des mammifères. Outre l'empreinte de l'ours montrée à titre comparatif, toutes les autres empreintes concernent des animaux que l'on peut observer au sein du parc de la Poudrerie. Vous distinguerez sur le haut de la plaquette et de gauche à droite, des empreintes de sanglier, d'ours et de ragondin (patte avant) ; sur le bas de la plaquette sont exposées des empreintes d'oiseau (bergeronnette), de renard, de canard, de ragondin (patte arrière), d'écureuil, de hérisson et pour finir, celle du lapin. D'autres mammifères sont également présents et préservés sur le site : les chauves-souris !
Etang du directeur
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43°33'23.1"N5°01'42.3"E A cet endroit, vous serez au coeur du "jardin du directeur", espace de détente créé par les directeurs de la Poudrerie, qui y ont planté des essences exotiques rapportées lors leur voyage dans le monde entier. Vous pourrez observer de part et d'autre du paletage en bois menant à l'étang du directeur, un majestueux sequoia de lus de 25 m de haut importé d'Amérique, un ginkgo biloba venant de Chine mais aussi des ifs, des bambous, des magnolias... Dans ce jardin a été aménagé l'"étang du directeur", qui abrite de nombreuses espèces comme le martin pêcheur, la couleuvre vipérine, des oiseaux d'eau... Afin de préserver ce plan d'eau qui subit un comblement, un projet de désenvasement est à l'étude. Vous pourrez observer sur les abords de l'étang, la périploque de Grèce, une liane exotique qui envahit et étouffe les arbres ; l'arrachage manuel de cette plante, comme souvent pour les espèces exotiques envahissantes, ne suffit pas à éradiquer son développement.
Libellules
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43°33'19.0"N5°01'42.3"E Le long des cours d'eau en été, vous aurez peut-être la chance d'observer une multitude de libellules ou de demoiselles, comme l'agrion de mercure ou bien des amphibiens comme le triton palmé. Ces deux espèces citées sont en déclin dans leur aires de répartition et sont de ce fait, dites remarquables à l'échelle de l'Europe. les tritons palmés, très rares dans les Bouches-du-Rhône, se reproduisent au sein du parc. Ces espèces sensibles sont étudiées par le SIANPOU, afin de connaître leurs aires de répartition et de préserver les habitats dont elles dépendent.
Port de plaisance de Saint-Chamas
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43°32'44.2"N5°01'57.9"E Savez vous que l'étang de Berre regorge de poissons ? Loups, daurades, muges, gobies, blennies, anguilles, hippocampes ... sont autant d'espèces que vous pourriez-voir sous l'eau. Pour beaucoup d'entre elles, cette lagune joue un rôle indispensable dans leur cycle de vie : elle agit comme une nurserie, où certains bebés poissons, appelés "juvéniles" y grandissent. Soucieux de l'environnement, le port de Saint-Chamas est le premier port de l'étang de Berre à avoir obtenu le label Port propre en 2019. Face à la destruction des habitats aquatiques et grâce à ce label, des récifs artificiels appelés "biohut" ont été mis en place à la sortie du port. Ces récifs permettent d'apporter des habitats supplémentaires qui soutiendront les populations de juvéniles de poisson pour leur développement.
Sports nautiques
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43°32'21.9"N5°01'57.7"E L'étang de Berre, riche d'un passé industriel, est aujourd'hui un espace de loisirs qui accueille sur ses rivages une quinzaine de plages et où les loisirs nautiques se développent : kayak, paddle, planche à voile, ski nautique ... De nombreux riverains, associations, clubs nautiques, chasseurs et sportifs participent à la sauvegarde des richesses de l'étang : lorsque des espèces comme la sterne naine viennent nichées sur le rivage, des dispositifs sont mis en place pour ne pas les déranger. Et cela porte ses fruits : depuis 2019, la sterne naine se reproduit ... Afin que l'étang de Berre puisse renaître entièrement, des efforts restent à faire sur les apports d'eau douce rejetés par la centrale hydroélectrique de Saint-Chamas, qui provoquent encore aujourd'hui des déséquilibres écologiques importants.