Journée Mondiale des Zones Humides

Milieu humide : portion du territoire, naturelle ou artificielle, caractérisée par la présence de l'eau. Un milieu humide peut être ou avoir été en eau, inondé ou gorgé d'eau de façon permanente ou temporaire. L'eau peut y être stagnante ou courante, douce, salée ou saumâtre.

Peut-être vous est-il déjà arrivé de glisser dans la zone inondable des Palous de la Petite-Camargue à Saint-Chamas ; d’observer les cigognes voler et les écrevisses danser sur les sentiers de l’ancienne Poudrerie ; ou bien peut-être d’observer les tortues cistude bronzer et les martins pêcheurs chanter dans les marais du Paluns, sur le secteur de l’étang de Bolmon. Si oui, c’est que vous vous êtes immergé-e dans les zones humides du pourtour de l’étang de Berre. Marais, forêts humides, étang, roselières, sansouïres, tous ces habitats fourmillant d’espèces et débordant de vie, fournissent de multiples services utiles à l’équilibre naturel de la planète et aux activités humaines.

Les milieux humides sont précieux dans la lutte contre le réchauffement climatique (puits de carbone), contre l’érosion du littoral et contre les inondations. Ils purifient également les eaux en agissant comme un filtre naturel. Enfin et surtout, leur rôle de refuge est inestimable pour la faune et la flore.

Pour valoriser l’importance de ces milieux, encadrer leur utilisation et maintenir leur conservation, la convention RAMSAR sur les zones humides a été signé le 2 février 1971 en Iran, au bord de la mer Caspienne. Ces milieux sont, en effet, actuellement menacés par la pollution, l’artificialisation des sols, l’assèchement et la surexploitation. Le territoire de l’étang de Berre compte de magnifiques zones humides marquées par leur patrimoine écologique et historique : l’ancienne Poudrerie de Saint-Chamas et de Miramas, un bastion militaire où la nature a repris ses droits ; la Petite-Camargue sauvée d’un projet de marina ; les salins de Berre, paysage aride rosacé de saumure ; le marais de la tête noire avec son ancien port de pêche ; le Bolmon avec ses zones humides et bien d’autres encore…
Ces sites font partie de la mémoire collective et du patrimoine industriel, culturel et écologique du territoire qu’il faut préserver. De plus, ils sont pour la plupart désignés en zone spéciale de conservation Natura 2000 (en savoir +).

Dans ce cadre, le GIPREB, de par ses missions Natura 2000, participe au suivi et à la préservation de ces milieux. Peut-être avez-vous déjà eu l’occasion de voir des gens en t-shirts vert pomme, outillés d’une longue vue pour compter les oiseaux ou d’une sonde pour mesurer la température et la salinité des mares, apparaissant parfois perdus dans les « champs » de roselières. Peut-être avez-
vous déjà repéré des femmes et des hommes grenouilles en train de jardiner sous l’eau pour planter des zostères (plantes marines)… Eh bien, c’était nous ! En action pour suivre, comprendre et maintenir ces milieux, aujourd’hui menacés.

Du 1er au 19 février 2025, venez donc fêter avec nous l’existence et la richesse de ces habitats en participant aux divers évènements organisés dans le cadre de la Journée Mondiale des Zones Humides, sur tout le pourtour de l’étang de Berre : c’est gratuit ! Vous deviendrez ainsi connaisseurs et acteurs de la préservation de ces milieux.

Consulter le programme ici ou téléchargez-le en PDF

Vous souhaitez en savoir encore plus sur les zones humides? Rendez-vous sur la page de l’Office Français de la Biodiversité !

Article modifié le 16/01/2025